Dans un virage et en contre-bas, sur l’ancienne route N 1, entre Grandvilliers et Equennes au lieu-dit Taussacq. Le site a été réaménagé en 2017 – « Ici le 29 août 1944 furent assassinés par l’ennemi René GICQUEL à l’âge de 25 ans et Claude DAMOIS à l’âge de 17 ans Francs Tireurs Partisans du secteur d’Aumale – La Section d’Aumale de l’Union des Résistants Maquisards et Réfractaires de France à leurs chers Camarades »
Taussacq la stèle, à la mémoire des deux jeunes Aumalois lâchement abattu par des SS deux jours avant la libération de la commune.
1944 le souvenir de ces deux jeunes Aumalois victimes de leur dévouement, s’engagent ainsi pour défendre leur Patrie. Ces deux patriotes sont : Monsieur René GICOUEL
25 ans engagé volontaire dans la Marine Nationale, quartier maître sur le Dunkerque, il participe aux combats de Mers-el-Kébir, blessé et rapatrié en 1941, dès son retour se met au service de la résistance locale, s’occupant de diverses liaisons avec le docteur LEJEUNE.
Fils d’un gendarme d’Aumale le jeune Claude DAMOIS 17 ans n’écoutant que son courage et sa raison accompagne son ami. Tous deux chargés d’une mission de transport d’armes pour un groupe de patriotes stationnés dans le bois de la route entre le moulin de pierre et Illois, furent interceptés par des éléments de la troupe allemande, battant en retraite. Ils furent emmenés d’abord à l’hospice d’Aumale ou se trouvait l’état major, furent ensuite dirigés sur Amiens, pris en chasse par des camarades résistants voulant leur porter secours, mais qui hélas perdirent leur trace dans Poix de Picardie. Le véhicule allemand ayant pris la direction de Grandvilliers fut intercepté par un groupe de SS se trouvant à Taussacq, après discussion, celui-ci prit possession des deux prisonniers, les emmena à environ 200 mètres des maisons et sans aucune forme de procès ils furent lâchement abattus d’une balle dans la nuque, leurs corps furent retrouvés à 5 mètres d’intervalle. Une stèle fut érigée en leur mémoire au lieu-dit Taussacq sur la commune d’Equennes-Eramecourt à l’orée du bois en contre bas de l’aire de repos sur la D901.
L’Avenir normand 8 Aout 1946
