L’année 1875 fut une année faste pour Blangy-sur-Bresle, cette petite ville de la vallée de la Bresle qui comptait à l’époque 1600 habitants peut S’enorgueillir d’avoir inauguré en sont seins l’un des plus grands et plus beaux hippodrome de l’époque, avec une piste qui offrait un développement de 2.200 mètres en forme de s avec en son centre une ligne droite de 700 mètres ou ce trouvais de magnifique tribunes, n’était égalé que par celui de Vincennes.
Cette année fut marqué aussi par la perte de trois personnalités marquantes pour la région.
Onésime-Jean Le Vaillant de La Fieffe ancien notaire de Blangy-sur-Bresle a qui l’on doit l’ouvrage « Les Verreries de la Normandie. Les Gentilshommes & artistes verriers normands » qui fait encore référence aujourd’hui.
M Narcisse Boutry maire de Nesle-Normandeuse.
Jean Benoît Désiré Cochet est un prêtre catholique, archéologue et préhistorien français de la seine-inférieure (Seine-Maritime)
Tréport à Abancourt guide historique et topographique par D. Dergny 1879
Les courses de Blangy-sur-Bresle doivent leur création à M de Kergorlay, de Villers, et Delahante qui en quelques jours réussissent à réunir les 300 souscripteurs nécessaires a la création de la société des courses de Blangy.
Le 19 mars 1875 M Dennetier accompagné de M Delahante neveu du concessionnaire du chemin de de fer de la Bresle, ont visité le marais communal, qu’ils ont à nouveau parcouru le lendemain accompagné de M le Maire et de M Vatan ingénieur civil.
« tous ce que nous avons appris sur ce sujet, c’est que ce terrain serait regardé comme un des plus beaux connus et que transformé en hippodrome il ne ce devrait qu’à celui de Vincennes. »
Le Courrier de la Bresle mars 1875.
Avril 1875 les organisateurs procède au tracé de la piste, la plus longue connue après celle de Vincennes,2.200 mètres avec un ligne droite de 700 mètres au milieu de laquelle sera installées les tribunes.
Le milieu de la piste dans le sens de la longueur sera traversé par la principale avenue du marais.
« Les deux tiers des arbres bordant la vallée vont disparaitre, pour ne laisser trace qu’à l’autre tiers divisé en bosquet, offrant plusieurs échappées de vues qui ne feraient qu’embellir le parcours de la piste. »
Le Courrier de la Bresle avril 1875.
Le chemin d’accès de Blangy-sur-Bresle au champ de courses présente une longueur de 1.000 mètres il est bordé par de beau arbres qui lui donne l’aspect d’une des allées des plus beaux parcs.
Mai 1875 ont apprend le patronage que M le comte de Paris accorde aux courses de Blangy-sur-Bresle
« Les Blangeois s’ont d’autant plus heureux de cette haute marque d’intérêt, qu’ils n’ont pas oublié que les illustres ancêtres de ce prince ont non seulement honoré leur ville par leurs présences, mais qu’ils ont aussi daigné être ses bienfaiteurs. »
Le Courrier de la Bresle mai 1875
Dans cette extrait des délibération municipal de la ville de Blangy-sur-Bresle daté du 7 mai 1875, le comité des courses demande l’autorisation pour établir pendant cinq jours chaque année sur le dit terrain communal la piste du champs de courses ainsi que les tribunes, écuries et autre accessoires et de pouvoir abattre les arbres qui peuvent gêné sur l’emplacement du champ de courses, la vente des arbres se ferrât au profit de la commune, qui ne sera tenu qu’à fournir les peupliers nécessaires pour la fabrication des ponts.
Archives départementales 76
Juin 1875 la date des courses dite de la Bresle sont fixées au 18 juillet 1875
Les travaux de terrassement sont poussés avec une grande activité.
Les tribunes avec une façade de 20 mètres sont aussi en construction.
Le Courrier de la Bresle 1875
Samedi 5 juillet 1875 « Notre marais communal semble aujourd’hui transformé en une magnifique promenade que bien de grandes villes envieraient, aussi est-il chaque jour très fréquenté.
Une grande activité continue à régler dans la partie destinée aux courses, encore quelques jours et les tribunes seront terminées. » Le Courrier de la Bresle juillet 1875.
Samedi 10 juillet les travaux touchent à leurs fin, les tribunes sont terminées il ne reste plus qu’a terminé les décorations confiées à des ouvrier peintres que la pluie qui depuis longtemps ne cesse de tomber a retardé.
Le mauvais temps de ces derniers jours n’a pas été sans nuire à l’exécution des grands travaux, il faut espérer qu’il accorde une trêve nécessaire aux succès des courses pour lesquelles plus de cinquante chevaux des meilleures écuries sont déjà engagées.
Archives départementales 76
Juillet 1875 a la demande de M le comte de Kergolay président de la société des courses de Blangy-sur-Bresle M le préfet de Paris mais a disposions de la ville pour maintenir l’ordre sur hippodrome, un brigadier et neuf gardiens de la paix.
Archives départementales 76
18 juillet 1875
Qui de mieux pour vous raconter l’inauguration, que les personnes présentent je vous laisse donc lire et découvrir ci-dessous les articles de presse qui furent nombreux a relaté cette journée faste pour Blangy-sur-Bresle ou dès la veille des courses une énorme affluence de sportsmen convergent dans les Hotels et bars de la ville.
Le jour de la course en gare un balai incessant de train avec pas moins de 17 wagons transporte son lot de voyageurs, et de curieux qui assisterons a une journée des plus marquante de l’histoire de Blangy-sur-Bresle avec la présence des notables les plus en vue de la région à l’époque, seul ombre au tableau l’absence de M le comte de Paris.
19 Juillet 1875 – Journal de Rouen
Nouvelliste de Rouen juillet 1875
Le courrier de la Bresle mercredi 21 juillet 1875
Le courrier de la Bresle samedi 24 juillet 1875
19 Juillet 1875 – Journal de Rouen (résultat courses) 1875
L’écurie de chevaux de course d’Achille Henri d’Imbleval au Château de Romesnil (Nesle-Normandeuse)
Photo prise au Château de Romesnil : cheval de course avec un palefrenier
Photo prise au Château de Romesnil : Cyclamen et son poulain Quibus avec un palefrenier
La fin de L’écurie de chevaux de course du chateau de Romesnil (Nesle-Normandeuse) créée par Achille Henri d’Imbleval et liquidée par son fils Gaston d’Imbleval en janvier 1897
Mars 1876 le printemps a beau être arrivé, l’hiver n’est pas encore disposé à rendre les armes, la neige tombe depuis plusieurs jours en grande abondance et des gelées assez forte se font sentir.
Le marais communal et loin de présenter le souriant aspect qu’il commence habituellement a prendre à cette époque, à certains endroits il semble que la charrue soit passée.
Il en est de même pour le champ de courses, malgré une sollicitude particulière de la part du chef de l’administration municipale, il faut reconnaitre qu’il a besoin de grandes réparations.
Mai 1876 Un certain nombre d’ouvriers, sous la surveillance d’un chef de l’administration du chemin de fer de la Bresle, envoyés par la commission des courses Blangeoise s’occupent du drainage de la piste de l’hippodrome
Le ministre de l’Agriculture et du commerce vient de donner son approbation aux courses de Blangy-sur-Bresle elles sont fixées au 16 juillet 1876
Une subvention de 1.000 francs et accordé à cet hippodrome.
Juin 1876 la société des courses de Blangy-sur-Bresle devant l’attrait suscité se dispose a faire élever une seconde tribune
Archives départementales 76
Juillet 1876 la réparation de la chaussée du marais s’effectue sous l’étroite surveillance de M le Maire, il a fait passer dans toute l’étendue du chemin un énorme rouleau en fonte appartenant à l’administration des ponts et chaussés.
Ce travail a pour but d’écraser et de faire rentrer en terre tous les cailloux.
Par ce moyen M le Maire aura rendu la circulation des équipages moins pénible, et pour les chevaux, principalement ceux qui doivent prendre part aux courses.
Le Courier de la Bresle samedi 13 juillet 1876
Dimanche 16 juillet 1876
17 Juillet 1876 – Journal de Rouen
Le Courier de la Bresle samedi 22 juillet 1876
Les courses vont perdurez ainsi jusqu’au 29 aout 1880 date des dernières courses sur l’hippodrome de Blangy-sur-Bresle.
15 juillet 1877
9 Juillet 1877 – Journal de Rouen
21 juillet 1878
31 août 1979
Le Jockey 27-08-1879
29 août 1880 (la fin)
Archives départementales 76
« Cinq courses ont eu lieu, dont deux au trot, attelé et monté.
Les courses plates étaient au nombre de trois, elles ont été pleines d’intérêt.
L’année prochaine, malgré l’excellence du terrain de cet hippodrome, il sera supprimé et c’est sur les terrains du château d’Eu que les courses auront lieu. »
Le Constitutionnel 31/08/1880
En réalité aucun hippodrome ne verra le jour sur les terrains du château d’Eu, il faudra d’ailleurs attendre aout 1897 pour voir un hippodrome au Tréport.
25 Août 1897 – Journal de Rouen
La Liberté, 24 août 1897