Annebicque André Clotaire Théodore 1896/1918 — Pierrecourt 76

Annebicque André Clotaire Théodore

 

À la recherche d’information pour un futur article, je me suis rendu au cimetière de Pierrecourt 76, et c’est là que mon chemin a croisé le destin tragique d’Annebicque André mort pour la France a 22 ans.
Pour son dévouement et que son souvenir demeure, j’ai décidé de faire cet article.

 

Annebicque André Clotaire Théodore

Naissance – 7 avril 1896 – Saint-Hilaire-Cottes (Pas-de-Calais)

Mort pour la France le 26 août 1918 (lundi), à l’âge de 22 ans a Fresnoy-lès-Roye

Résidence – Bruay (Pas de Calais)
Marchand de bestiaux

Père Annebicque Paul Theodore Joseph

Mère LOUF Juliette Marie Helene

Adresses : Saint-Hilaire-Cottes (62) – Évacué à Pierrecourt (76)

Frère    Marcel Alfred Paul Annebicque 1892-1944 Avec Jeanne DOUCHE
              Daniel Georges Theodore Annebicque 1894-1976 Mariés le 15 septembre 1919 (lundi), Pierrecourt, 76340, Seine-Maritime, Normandie, FRANCE, avec Marcelle Euphrasie Marie Lepretre
              Andre Clotaire Annebicque 1896-1918
              Louis Annebicque

 

 

Conflit : 1914-1918
Grade, unité : Soldat – 112e R.I. [Infanterie] – R.I. Régiment d’Infanterie
Matricule au recrutement : 3433 – Béthune (Pas-de-Calais) – Subdivision

Incorporé au 165e R.I. le 10/04/1915, passé au 9e R.I. le 06/12/1915 et au 112e R.I. le 30/05/1916, parti aux Armées le 01/06/1916

Médaille militaire à titre posthume – Croix de guerre – 3 citations

« A fait preuve de courage et de dévouement en assurant sous le bombardement au cours d’une attaque du 12 au 24 décembre 1916 »

« Soldat très courageux n’a de cesse de se signaler par le mépris absolu du danger pour maintenir les liaisons de jour et de nuit pendant les combats du 8 au 12 aout 1918 »

« Téléphoniste courageux et dévoué a montré au mépris absolu du danger en installant en pleine attaque le 26 aout 1918 sous un violent bombardement une ligne téléphonique entre le PC du Colonel et un bataillon d’attaques a été tué au moment où la liaison était établie. »

 

 

Campagne 1914 – 1918 – Historique du 112e Régiment d’Infanterie
« La première Fourragère »
A. Dragon, Libraire-éditeur – Aix-en-Provence – 1919
Source : http://gallica.bnf.fr. – Droits : Domaine public – Transcription intégrale : P. Chagnoux – 2015

Le 112e régiment d’infanterie a justifié les prévisions par lesquelles l’auteur de ce bref historique terminait son travail le 26 mai 1918.
Par son héroïque attitude au cours des combats de juin à septembre dans l’Oise et dans la Somme, il a contribué à arrêter d’abord, à repousser ensuite la ruée d’un adversaire enivré d’importants succès initiaux. Une troisième citation à l’ordre de l’Armée a reconnu la valeur de ses interventions, récompensé ses efforts et ajouté à son drapeau une nouvelle palme : « Régiment d’un allant et d’un mordant légendaires. Pendant les journées du 9 au 12 août 1918, et du 21 août au 1er septembre, sous le commandement du colonel de FRANCE , chef de corps remarquable par son courage calme et son esprit de décision, s’est montré digne des glorieuses traditions qui lui ont inspiré le plus bel esprit de corps et la plus généreuse émulation. Le 9 août, étant en deuxième ligne, a prêté un appui spontané aux régiments de première ligne. Le 10 et le 11, a poursuivi ses attaques avec une vigueur remarquable, refoulant l’ennemi et prenant pied après une progression de plus de 4 kilomètres, dans les anciennes positions. Allemandes, à l’ouest de Roye, particulièrement puissantes et où l’ennemi avait concentré ses réserves. S’est trouvé encore capable, malgré des pertes sensibles d’un nouvel effort soutenu et prolongé, enlevant, le 26 août, un village puissamment fortifié (1) dont la chute entraîna le repli de tout le front allemand, talonnant ensuite l’ennemi pendant près de 15 kilomètres, le chassant de ses positions, et traversant finalement le 31 août, une importante ligne de défense (2) que l’ennemi défendait avec acharnement. A capturé pendant cette période 10 officiers, dont un chef de bataillon, plus de 450 hommes, 60 mitrailleuses, II canons, 4 minenwerfers, et un matériel considérable. »

1 Fresnoy-lès-Roye.
2 Le canal du Nord, après la prise de Nesle.

 

Je me suis demandé pourquoi la famille fut évacuée à Pierrecourt (76) et surtout pourquoi Annebicque André,ainsi que sa famille sont enterré au cimetière de cette commune de normandie bien loin de leurs Pas-de-Calais.
La réponse, je l’ai trouvé dans le recensement de Pierrecourt de 1911 ou sont frére Louis Annebicque et cultivateur a L’Échauffard hameau de Pierrecourt

Dans celui de 1921 ont peu voir que toute la famille et domicilié a L’Échauffard commune de Pierrecourt.

 

Sources          Archives départementales 76
                        Archives départementales 62
                        Geneanet
                        Memorialgenweb
                        Gallica bnf

 

 

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